28 avril 2024

Raspberry Pi : Introduction et installation

Ha, Noël…
L’occasion de croiser le vieux barbu bedonnant à l’habit rouge sang qui passe une fois l’an pour nous offrir généralement des objets qui se retrouvent sur un bon coin quelques heures plus tard … ?
Non, ce n’est pas systématique ! Surtout quand dans notre cas, le vieux cas, ce vieux grincheux s’appelle Madame. Car présentement son cadeau me ravie :
Un Raspberry Pi B+.
Cela fait un bout de temps que j’en voulais un et le voila enfin arrivé. Après quelques jours de bidouilles, je me suis dit que j’allais faire quelques articles dessus pour vous exposer mes divers idées de projets avec.
Pour ce premier article, on va faire simple: présentation de la bête, installation de Raspbian et premiers paramétrages.

I – Présentation

Le Raspberry Pi est un micro ordinateur de la taille d’une carte de crédit (bon, en plus épais certes, page Wikipedia pour avoir les caractéristiques complètes).
Comme vous le constatez, ce n’est pas un foudre de guerre, mais l’on peut quand même faire plein de chose avec : petit serveur web perso, media center, émulation de vieilles consoles, serveur vpn, torrent, etc.. bref, tout ce qu’une Debian peut faire ou presque.
C’est sans compter également ses ports GPIO et série over USB : interaction avec des capteurs digitaux, Arduino, composant domotique, etc.. Bref, toute la palette de projets sortant du cadre linux pur pour s’aventurer en terres électroniques !
La machine parfaite pour flinguer ses soirées en se couchant à pas d’heures car tel truc ne fonctionne pas comme il faut. Ce que j’aime au final.
Mon usage du Rasp à venir ?
Station d’émulation pour les consoles rétro : Jusque la, je me servais de RetroArch sur ma vieille PS3 au firmware alternatif. Le hic, c’est que la chose en plus d’être encombrante est extrêmement bruyante. Raspberry -> zéro nuisance acoustique.
Media Center : La Freebox c’est sympa mais un peu limité. XBMC est formidable.
Pilotage de cartes Arduino et prise domotiques : histoire d’utiliser ce qui traine à la maison.
Bien évidement, tous ses projets feront l’objet d’articles…
 

II – Prérequis

1 – Matériels

Alors, il faut savoir que le Raspberry PI B+ tout seul, c’st bien mais ça ne sert à rien. A 35€, on n’a qu’un morceau de plastique qui sent pas forcement très bon. Il va falloir rajouter quelques accessoires :

  • une alimentation en micro USB et de qualité
  • une SD (micro pour le B+)
  • un câble réseau
  • et/ou une clé Wifi

On trouve des kits complets sur les sites marchands aux environ de 50€.
En plus, vous pourriez avoir besoin de :

  • un câble hdmi
  • dissipateurs pour le RPI
  • boitier (fortement recommandé)
  • clavier et souris (sans fil, il existe des mini claviers parfaitement adapté)
  • un dongle BT (je m’en sers pour les manettes PS3)
  • etc..

2 – Logiciels

Ensuite, vous allez devoir choisir votre OS.
Pour un usage purement XBMC, il existe des distributions dédiés (Openelec, Raspbmc). Pour de la pure retro, on trouve une image de Raspbian avec Retropie déjà en place.
La, je veux être maitre du système, faire de tout. Connaissant bien Debian, c’est donc tout naturellement que j’ai choisi Raspbian.
 

III – Installation

1 – Mise en place de l’image Raspbian sur la microSD

Tout d’abord, téléchargez la dernière version de Raspbian disponible sur le site de Raspberry. (lien direct)
C’est cette image, une fois décompressée qu’il va falloir écrire sur la microSD.
Pour se faire, sous linux (en admettant que la SD soit /dev/sdd)

dd bs=4M if=2014-12-24-wheezy-raspbian.img of=/dev/sdd

Pour windows, utilisez le logiciel Win32DiskImager (téléchargement). A priori, l’utilisation ne devrait pas nécessiter plus d’explications. Faites bien attention de bien sélectionner le lecteur contenant votre microSD.

2 – Premier lancement

Viens ensuite le moment de démarrer la bête. Deux cas de figures:

A – Lancement headless

Pas d’écran et pas de clavier dispo pas l’envie tout simplement ?
Branchez votre pi à votre routeur (DHCP nécessaire, dans le cadre d’une box internet, ça ne devrait pas poser de soucis) et branchez ensuite l’alimentation.
La bête va booter. Laissons lui quelques minutes pour effectuer son premier chargement.
Vient maintenant le temps de trouver quelle ip lui a été assigné.Plusieurs solutions… nmap, etc..
Perso, ayant une freebox Revolution, je ne m’embête pas, je vais dans le gestionnaire de périphériques réseau et je regarde quelle ip le Raspberry s’est vu octroyée.
Il ne reste plus alors qu’a se connecter à cette adresse en SSH
Utilisateur : pi
Mot de passe : raspberry
Vous arrivez sur l’invite. Tappez donc

sudo raspi-config
B – Lancement avec un écran

Après avoir branché l’ethernet, le hdmi et enfin l’alimentation, après le chargement initial, vous arrivez directement sur l’utilitaire raspi-config

3 – Raspi-config

La, plusieurs chose à paramétrer :

  • Expand File System : cette option permet de faire en sorte que le FS prenne la totalité de la carte SD. Ici, je ne le fais pas car dans l’article qui suivra, je vous expliquerais comment mettre le FS de votre Rasp sur une clé USB (et ainsi éviter les inévitables corruptions de données implicite à l’usage d’un microSD).
  • Change User Password : permet de changer le mdp du compte utilisteur pi.
  • Enable boot to Desktop/Scratch : permet de choisir si l’on démarre sur la console ou avec un serveur X de lancé. La, je n’y touche pas
  • Internationalisation Options : La trois options :
    • Change Locale : permet de choisir les locales du systeme. En gros, les langues proposées. Je vous conseille de rajouter fr_FR@euro ISO-8859-15 (espace pour cocher).Laissez la locale en_GB.UTF8 coché. Ensuite sélectionnez fr par défaut.
    • Change TimeZone : permet d’indiquer votre fuseau horaire
    • Change Keymap : pour passer votre clavier en Azerty. Ne fonctionne que si un clavier est branché en USB et que vous être devant la console. En ssh, le clavier est bien en azerty.
  • Enable Camera : le jour ou l’on branchera une caméra Rasp dessus, on ira voir
  • Add to Rastrack : si vous voulez que les gens sachent que vous aussi vous avez votre Raspberry !
  • Overclock : On ira voir dans un autre article 😉
  • Advanced Options : La aussi, on ira voir après.
  • About : Ais-je besoin de détailler ?

Une fois quitté, un petit :

reboot

Et pour terminer après le reboot :

apt-get update && apt-get upgrade

Et voila un Rasp quasi prêt !
Pourquoi quasi ? Car il reste encore quelques points à expliquer (mise à jour du firmware, fixer l’ip, le wifi, etc…). Nous verrons tout cela dans le troisième article. Le second parlera lui du déplacement du FS sur clé USB.
 

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